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Florence Ipanda a soutenu sa thèse de doctorat le lundi 9 décembre 2024 à l’université Rennes 2, sous la direction de Frédérique Roux du VIPS2 et de François Mandin.
Titre des travaux : La « nationalité sportive » du footballeur : analyse de l’utilisation de la notion à la lumière des politiques sportives camerounaise et étrangère.
Résumé : Dans un pays comme le Cameroun, la priorité pour accéder à l’équipe nationale est donnée aux joueurs qualifiés de binationaux qui sont des joueurs soit nés au Cameroun ou dans un pays étranger mais certainement formés et salariés dans des clubs étrangers. Pour certains, ils n’ont pour lien avec le Cameroun qu’une nationalité qui leur est attribuée du fait de leur naissance ou de leur filiation ou qu’ils ont acquise en cours de vie. La première question à laquelle nous avons répondu dans notre travail est celle des raisons l’exode sportif des jeunes footballeurs Camerounais vers l’étranger et du faible niveau du championnat local.
Hors mis les problématiques structurelles et infrastructurelles constatées, l’adoption des politiques sportives, tant sur le plan étatique qu’au niveau des fédérations sportives, favorisant le déplacement de ces joueurs a été invoquée. Par ailleurs, au regard des difficultés juridiques que soulève l’utilisation de la « nationalité sportive » et de l’inexistence d’un véritable lien de droit entre ces « binationaux » d’origine Camerounaise et la FECAFOOT, nous proposons la substitution du critère d’éligibilité qu’est la nationalité étatique par le lien de droit existant entre un joueur local et sa fédération sportive nationale.
